C’est l’été 2016, il fait beau et l’adolescent que je suis s’amuse à essayer de nouvelles applications. Je viens d’avoir mon tout premier smartphone et en cette période là, naviguer une nouvelle application semble plus fun qu’apprendre une nouvelle langue. C’est ainsi que je m’inscris sur duolingo.com le 23 juillet.
Duolingo est aujourd’hui la plus grande communauté pour ceux qui souhaitent pouvoir s’exprimer dans une autre langue. Sa mascotte l’hibou vert est désormais une icône et suscite de l’émotion à travers des milliers de memes parmi les internautes.
L’allemand est mon choix initial par curiosité mais quelques temps après je ne suis plus autant intéressé au point de désinstaller l’application.
Dans une conversation deux ans plus tard avec ma mère, elle me dit qu’elle connaît une dame qui peut faciliter mes études universitaires en Italie. Puis lorsqu’elle me demande de me renseigner auprès des centres linguistiques, je me dis « ah, tiens! j’en connais une alternative… » et c’est ainsi que je réinstalle Duolingo.
Contrairement à l’allemand, l’italien a cette finesse et simplicité qui me séduit presque instantanément. Je commence à prendre des leçons de manière irrégulière et je ne me vois pas abandonner d’ici peu même si le manque d’instructeur m’empêche d’être discipliné. Face à ça, l’hibou vert a prévu une gimmick… le streak.
Le streak Duolingo représente le nombre de jours d’affilée qu’un utilisateur a pris au moins une leçon. J’en suis à 906, et c’est un énorme boost de motivation.
Aujourd’hui, je suis capable de tenir une longue conversation en italien et je peux dire que Duolingo est efficace parce que grâce à ces streaks, je me suis habitué à un rythme raisonnable de mémorisation. C’est aussi en partie grâce à cela que j’ai noué un lien d’amitié avec une internaute nommée Pintos Egesimba, une nigériane qui apprend le français.